Les modes vestimentaires changent aussi selon l’influence des cours où elles prennent naissance… Mais il est certain que des résidus de style rendent la frontière plus floue et nul doute que la mode Tang a eu ses prolongations là où celle des Song en était à ses prémices… Sin Yi et ses petites suivantes ont gardé les manches étroites et les vestes courtes de l’époque Tang… La mode Song n’a pas encore touché leurs habitudes… Taille haute, rubans, étoles en surcharge et tons pastel restent garants de leur fraîcheur juvénile… C’est un choix graphique et logique dans les deux albums…
Les sources de documentation sont extraites de gravures et tableaux d’époque… de fresques et de peintures représentant des scènes de cour, retrouvées souvent dans des tombes … Parfois, de vrais vêtements, dont la restauration ne peut hélas restituer le chatoiement de leurs couleurs d’antan… Mais il faut se méfier de certaines exagérations vestimentaires représentées sur les tableaux où rubans et étoles prolifèrent pour créer une ambiance onirique et donner le mouvement.
Autre pôle de référence : les nombreuses statuettes en céramique très colorées… Petits sujets décoratifs représentant marchands, cavaliers et leurs montures ,mais aussi, oh! bonheur, des dames de la cour et des musiciennes, parfois en groupes
Mais on a là des crêtes vestimentaires de haut niveau… Le prêt-à-porter n’existant pas, la mode populaire subissait l’influence des minorités locales et la simplification de la gent rurale…
Les coiffures étaient aussi très travaillées et dans le cas des suivantes de Sin Yi, leur confèrent, une diversité de personnalité...
La troisième épouse de l’Empereur était bien entourée mais ne l’a jamais réalisé…
